L'unité de lieu, la photographie décolorée à la limite du noir et blanc, l'atrocité des combats, l'héroïsme pathétique des belligérants donnent à cet hommage une grandeur saisissante.

L'unité de lieu, la photographie décolorée à la limite du noir et blanc, l'atrocité des combats, l'héroïsme pathétique des belligérants donnent à cet hommage une grandeur saisissante.
American Gangster n'oublie pas sa dimension spectaculaire, ne baisse jamais la garde du rythme et nous offre sur un plateau hollywoodien un somptueux duel de stars.
Déplié comme une leçon d’histoire où l’apartheid reste en arrière-plan, où toute note discordante est traitée de manière elliptique, le film est tiré vers le haut et atteint une certaine grandeur...
Le scénariste de «The Place Beyond the Pines» Darius Marder signe un premier film épatant avec un acteur génial, Riz Ahmed.
Les effets spéciaux sont à la hauteur de l'entreprise, mais l'ensemble a un goût de déjà-vu. Les films de supermen sont un peu comme des parcs à thème, on finit par en avoir fait le tour.
Le réalisateur évite le tape-à-l'oeil hollywoodien en donnant à son film un souffle quasi expressionniste Cette surproduction sulfureuse inciterait même à descendre dans la rue en faisant un grand "V"...
on est frappé à quel point le cinéaste catalan affronte son sujet à bras la caméra, ose le fracas des sentiments, filme tout au premier degré, avec une telle foi dans le médium cinéma qu’il gomme...
Plus inventif que «World War Z», plus original que tous les blockbusters américains que vous avez vus cet été, «Dernier Train pour Busan» mérite bien un billet en première classe.
La fresque est soignée, parfois grandiloquente, mais il y souffle la force de son propos et un goût pour le cinéma populaire.
Aucun film n’avait cependant détaillé de façon aussi réaliste l’organisation criminelle que "Le Traître" de Marco Bellocchio, oeuvre d’une ambition folle qui revient sur la Deuxième Guerre de la mafia...