Le dernier film de Tarkovski est un chef-d'œuvre, l'un des rares de ces dernières années. Télérama, 28 mai 80

Le dernier film de Tarkovski est un chef-d'œuvre, l'un des rares de ces dernières années. Télérama, 28 mai 80
C'est très démonstratif et, pour tout dire, limité d'un point de vue cinématographique. L'émotion naît grâce à Léon Zyguel, survivant d'Auschwitz, et à son témoignage face aux élèves bouleversés.
Hackford pousse un peu quand il retourne indéfiniment à la fameuse scène d'enfance traumatique Pas de quoi pourtant ternir l'éclat d'un film qui doit évidemment beaucoup à la très mimétique...
Sydney Lumet nous apprend à nous méfier des stéréotypes et des idées toutes faites. Il nous apprend à regarder les autres, à ne pas leur plaquer un masque, à nous interroger sur eux… et à les aimer...
Un metteur en scène et sa jeune chauffeuse. Leurs échanges, de plus en plus intimes, les confrontent au passé, réparent leurs blessures. Splendide.
Il y a des films, comme Sleepy Hollow, où les fulgurances de style arrivent à effacer jusqu'au souvenir des maladresses occasionnelles. Ils sont rares.
Ici comme chez Romero, le réjouissant jeu de massacre se fait conte politique. Pas seulement parce que l'épidémie est un effet secondaire de la spéculation autour d'une industrie biochimique...
c'est le film non pas de guerre mais "sur des hommes en guerre" qu'on retiendra au bout du compte.En somme, la pâte humaine d'un opéra de l'intime. La ligne de chair d'un film qui rêve de se...
Le film se révèle incapable de saisir la beauté des paysages et les aspirations des personnages à s'y perdre. Tout est fabriqué.