Une force tranquille émane de ce Cakemaker tout en subtilité et émotion rentrée qui n’a pour seul défaut un épilogue un peu trop balourd et convenu.

Une force tranquille émane de ce Cakemaker tout en subtilité et émotion rentrée qui n’a pour seul défaut un épilogue un peu trop balourd et convenu.
Avec beaucoup d'habileté, [les frères Wachowski] exploitent la connotation rebelle attachée au texte d'Alan Moore tout en le débarrassant de tout mot d'ordre ou de prise de décision.
L'émotion se substitue à la causticité, ce qui n'empêche pas une dérision douce. On pense beaucoup à Alexander Payne.
Voilà un vieux mélo des familles, revu à la sauce contemporaine et avec une efficacité inouïe.
Si, comme il l'a annoncé, le maître ne réalise plus de longs-métrages, il a fini là en beauté.
"Arrietty" contient assez d'éléments séduisants (fluidité de la mise en scène, décors somptueux) pour satisfaire non seulement le public jeune mais aussi les amateurs d'animation en général.
"Premier Contact" est certes la continuation d'un travail d'auteur subtil sur le récit. Mais il ne marque que les premiers pas hésitants de Villeneuve en territoire SF.
Pourquoi aime-t-on instantanément ce héros et donc ce film ? Peut-être parce que personne ne joue mieux la cristallisation amoureuse que Joaquin Phoenix.
"Night Call" est tenu grâce au regard aiguisé et documenté du réalisateur, qui évoque une profession peu traitée à l'écran mais passionnante : les pigistes charognards de l'info.