Little Miss Sunshine est une comédie routière et familiale qui tient toutes ses promesses, à commencer par la plus importante : faire rire.
L'émotion se substitue à la causticité, ce qui n'empêche pas une dérision douce. On pense beaucoup à Alexander Payne.
On pourrait trouver ça codifié et convenu, mais on se laisse transporter de plaisir par le jovial tonus de cette famille bouillante de vitalité.
un voyage initiatique dont l'amour suscitera l'apothéose. Entre le sucre de la tendresse et le plus pur vitriol.
la cruauté des situations n'empêche pas une tendresse vraie pour les personnages. On recommande.
"Little Miss Sunshine" célèbre la marginalité à la façon des frères Coen avec une fantaisie propre à l'univers de Wes Anderson. Une réussite !
grâce à sa brochette d'acteurs de première catégorie, son scénario d'une rare drôlerie et sa réalisation sans prétention, c'est un des films les plus sympathiques de l'année.
La raison principale d'aller voir "Little Miss Sunshine" s'appelle Steve Carell. Le reste du film n'est, bien sûr, pas à la hauteur. Mais qu'importe ?
Pour ce premier long-métrage, les réalisateurs trouvent un bel équilibre entre le rire et l'émotion.
Tour à tour acide, tendre, cruelle, rocambolesque, c'est une traversée très cahotique d'une Amérique toujours en quête de réussite mais définitivement paumée, en perte de repères à l'image de ses anti-héros.