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Si l'on peut regretter que la parenthèse bucolique se referme un peu vite, on reste impressionné par la mise en scène de NWR, bloc de granit sans faille ou presque qui, à la façon d'un Paul Verhoeven, augure d'un bel avenir de maverick européen à Hollywood.
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(...)Tarantino manie moins le sabre et un peu plus les dialogues, tout aussi tranchants, pour dénouer le roman familial. C'est ça Kill Bill : une belle tranche de gâteau, comme disait Hitchcock, avec des colorants et des conservateurs, mais aussi la totale, glace, coulis et chantilly par-dessus, et dedans plein de morceaux qu'on aime et qu'on reconnait. Allez-y, gavez-vous.
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La grandeur de Gun Crazy est ainsi de renouveler à chaque instant son traitement de situations archicodées, les expédiant en deux plans fulgurants, compressant le temps par le montage, ou au contraire jouant du réel pour exarcerber la tension.